viernes, 31 de mayo de 2013

Proudhon, l’éveilleur …


Proudhon, l’éveilleur …

Pierre-Joseph Proudhon: A Biography: Amazon.es: Woodcock, George ...

Proudhon
Il reste de son œuvre quelques enseignements fondamentaux. Tout d’abord, ce que Pierre Haubtmann appelle son « vitalisme » : une société, pour être viable, doit être « en acte », en perpétuelle évolution, avec pour moteur de cette évolution l’effort, l’action, la création. Ce « vitalisme » exprime la capacité créatrice, la puissance vitale du « travailleur collectif » qu'est le peuple des producteurs. Inspiré par une vision de la diversité infinie du monde en mouvement, Proudhon assure que la réalité sociale, la réalité humaine sont comprises dans un mouvement dialectique sans fin - et qu’il est bien qu’il en soit ainsi. « Le monde moral comme le monde physique reposent sur une pluralité d’éléments irréductibles. C’est de la contradiction de ces éléments que résulte la vie et le mouvement de l’univers » . Proudhon propose donc un « empirisme dialectique » . Dans cette perspective, l’homme trouve, peut trouver, s’il en a la volonté la possibilité de se façonner et de façonner le monde. Il n’y a pas de fatalité : « L'auteur de la raison économique c’est l’homme ; l’architecte du système économique, c’est encore l’homme » . L’agent de l’action de l’homme sur le monde - le moyen donc de construire un monde nouveau – c’est le travail. Il est pour Proudhon « le producteur total, aussi bien des forces collectives que de la mentalité, des idées et des valeurs » . « L’idée, affirme Proudhon, naît de l'action et doit revenir à l'action ». Par le travail, l’homme s’approprie la création. Il devient créateur. Il se fait Prométhée. Métamorphose individuelle, mais aussi - et peut-être surtout – communautaire : la classe prolétarienne, sous le régime capitaliste, se fait Prométhée collectif : le travail, facteur d’aliénation dans le cadre d’un régime d’exploitation du travail par le capital, peut devenir le moyen - le seul moyen d’une désaliénation future.
L’émancipation du travail et du travailleur passe par l’élimination de la dictature que fait régner sur le système productif le capital spéculatif. D’où, en janvier 1849, l’essai d’organisation par Proudhon de la « Banque du peuple », qui devait fournir à un taux d’intérêt très bas les capitaux nécessaires aux achats de matières premières et d’outillage. L’évolution des événements fait capoter ce projet. Proudhon le reprend en 1855 et le présente au prince Napoléon. Il le conçoit comme une entreprise destinée à « ruiner la toute-puissance de la Banque et des financiers ». Un tel projet s’insère, chez Proudhon, dans une vision d’ensemble, que Jean Touchard qualifie « d’humanisme prométhéen ». Lequel implique une nouvelle morale « le problème essentiel à ses yeux est un problème moral » -, reposant sur une définition neuve, révolutionnaire, du travail et du travailleur que l’on retrouvera, plus tard, chez Jünger. Reposant aussi sur le refus des systèmes consolateurs : « Quand le Hasard et la Nécessité seraient les seuls dieux que dût reconnaître notre intelligence, assure Proudhon, il serait beau de témoigner que nous avons conscience de notre nuit, et par le cri de notre pensée de protester contre le destin » . En faisant de l’effort collectif, volontaire et libre, la base même de la pratique révolutionnaire créatrice, Proudhon marque que l’idée de progrès, loin d’être un absolu, est relative et contingente. Elle dépend d’un choix, d’un effort, faute desquels elle échouera. Il n’y a pas de sens de l’histoire, et la révolution sera toujours à recommencer. Car « l’humanité se perfectionne et se défait elle-même ».
Proudhon voit donc dans la communauté du peuple, dans la communauté des producteurs, la force décisive. Une force qui doit s’organiser sur une base fédéraliste et mutualiste. Ainsi sera tenue en échec, et éliminée, cette forme de propriété oppressive - la seule qu’il condamne, en fait – qui repose sur la spéculation, les manipulations, les capitaux et les « coups » bancaires. Il s’agit en somme de rendre les producteurs maîtres des fruits de la production, en chassant le parasitisme financier. Il ne faut accorder aucune confiance, pour ce faire, au suffrage universel : « Religion pour religion, écrit Proudhon, l’arme populaire est encore au-dessous de la sainte ampoule mérovingienne ». Il n’y a rien à espérer de la politique : « Faire de la politique, c’est laver ses mains dans la crotte ». Il faut que les travailleurs s’organisent, se transforment en combattants révolutionnaires, ne comptant que sur eux-mêmes. Il y a, chez Proudhon, une vision guerrière de l’action révolutionnaire. Il écrit d’ailleurs : « Salut à la guerre ! C’est par elle que l’homme, à peine sorti de la boue qui lui sert de matrice, se pose dans sa majesté et sa vaillance ». (La Guerre et la Paix, recherches sur le principe et la constitution du droit des gens, Paris, 1861).
A un moment ou les socialismes « scientifiques » d’inspiration marxiste se révèlent épuisés et battus en brèche par l’histoire, le courant socialiste français apparaît comme particulièrement neuf et fécond pour renouveler le débat d’idées en France. Il faut relire Proudhon.
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miércoles, 22 de mayo de 2013

IDENTIDAD EUROPEA !!!

DOMINIQUE VENNER ¡PRESENTE !!!





DOMINIQUE VENNER  ¡PRESENTE !!!

Ex militante nacionalista de  Joven nación en la década de 1950, Dominique Venner fue paracaídista durante la guerra de Argelia y tomó parte en la OAS clandestina para mantener  la Argelia-Francesa.- .
 Miembro del grupo de investigación y estudios de la civilización europea (Grecia), en el origen de la corriente de pensamiento de la nueva derecha.-
 Dirigió la revista nueva historia - bimestral alegando que los miembros del nacionalismo europeo - desde 2002.
 Dominique Venner es autor de numerosos libros dedicados a la historia, política y militar, armas de fuego y caza. En los últimos meses, el ensayista fue activamente comprometido contra la ley que autoriza el matrimonio para todos.-
 Dominique Venner
 Se leyó un mensaje del ensayista en la antena de Radio Courtoisie unas horas después de su gesto. "Creo que es necesario  mí sacrificio para romper el letargo que nos embarga", dijo  en este texto Dominique Venner,  leído por uno de sus amigos, Bernard Lugan. "Yo me doy muerte para despertar la conciencia dormida.- Protesto la fatalidad", contra "el individuo que  desea  destruir nuestros anclajes de identidad y como familia, íntimo de nuestro stand de la milenaria civilización".- Agrega Dominique Venner. "Mientras que yo estoy defendiendo la identidad de la casa de todos los pueblos, protesto también contra el  delito encaminado a la sustitución de nuestro pueblo", también conocido como el mensaje, explícito referente a la inmigración.
LA EXPLICACIÓN DE MI GESTO EN MIS ESCRITOS "
En este texto, dijo Dominique Venner "con amor por  mujer y [sus  niños.-
 '. "Me encanta la vida y no espero nada más allá de eso,… de lo contrario la perpetuación de mi carrera y mi mente, dice." Débil después del choque del dolor, no tengo ninguna duda de que algunos otros si  entienden el significado de mi gesto y trascender de  su sentencia en el orgullo. (...) Encontrarán en mis escritos recientes la sombra y la explicación de mi gesto"…. 

jueves, 16 de mayo de 2013

EL SISTEMA FALLA !!!


El Sistema falla, no por el Sistema, sino por la deleznable falta de > responsabilidad y honestidad de sus administradores. El Sistema falla porque > la demoledora presión impositiva recae sobre los trabajadores, los que > mantienen con su trabajo a los que lo han perdido, pero permite a los > poderosos, a los rentistas, a los vagos millonarios y a los especuladores > rehuir sus obligaciones fiscales con una permisividad asombrosa. El Sistema > falla porque un notable porcentaje de políticos se ha enriquecido, con > especial recochineo en los palacios autonómicos y los arruinados > ayuntamientos. El Sistema falla porque en España, que se exige un examen > especial para hacerse socio de una biblioteca, no se le exige nada a un > concejal, un alcalde, un ministro, un presidente autonómico o al propio > presidente del Gobierno. No puede triunfar un Sistema donde los gobernantes > han sido, si no analfabetos, sí ignaros, desnutridos de lecturas, en > ocasiones ágrafos y con frecuencia, incultos. El Sistema falla porque unos > pocos se han llevado lo de todos, con negocios amparados por el Poder > Político, vaciando las arcas del Tesoro. El Sistema falla porque las > izquierdas en España son aún más avariciosas en la acumulación del dinero > que las derechas, procurando un desmoronamiento moral y ético perfectamente > descriptible. El Sistema falla porque el político que se despide o es > despedido por la voluntad del pueblo, siempre encuentra un sillón en el > Consejo de Administración de un banco o una multinacional, mientras que el > parado se va a su casa si no se la quitan por un retraso en el pago de la > hipoteca. El Sistema falla porque la honradez en España es un defecto, la > humildad un error y la honestidad una grave imprudencia. El Sistema falla > porque, desde la era de los pelotazos elogiados por Solchaga, se han > producido tantos pelotazos en España que no puede quedar dinero para los que > se dedican a trabajar normalmente un día sí y el otro también. Por la > devastadora ambición de quienes tenían y de los que no habían tenido y le > tomaron –natural–, el gusto a contar los billetes. El Sistema falla porque > nadie se atreve a suprimir las subvenciones que pagan los contribuyentes a > chorradas inadmisibles. Falla porque los sindicatos no representan a nadie y > están inmersos en la gran mancha de la corrupción. Falla el sistema porque > en los reductos autonómicos, los poderes dominan, mantienen y pagan a los > medios de comunicación para que informen sesgadamente a la ciudadanía. El > Sistema falla porque nadie se atreve a decir la verdad, su verdad, porque el > Poder impone sus condiciones de silencio. El Sistema falla porque la > Justicia está politizada y dividida en grupos y asociaciones sostenidas por > ideologías, no por las leyes. El Sistema falla porque los que pueden hablar > se callan y los que no pueden se limitan a decir tonterías establecidas por > el oportunismo, el rencor o la envidia. El Sistema falla porque después de > más de quinientos años de unión, los españoles no hemos sabido ser, ante > todo, españoles, dejando las diferencias en el segundo plano de nuestras > opciones. El Sistema falla porque los partidos políticos no son contundentes > con la corrupción de sus propios sujetos y renuncian a las medidas > ejemplares y ejemplarizantes. El Sistema falla porque no escandaliza a la > Izquierda que un individuo gane trece millones de euros al año y despida a > un tercio de los trabajadores de la empresa que preside«porque ya no podemos > seguir viviendo tan bien como antes». El Sistema falla porque se ha > esquilmado, robado y abusado de esa ciudadanía con la que sólo se cuenta a > la hora de conseguir su voto. El Sistema falla, porque organizaciones e > instituciones admirables y honestas, que lo dan todo por España por la > vocación de servirla, son sistemáticamente empobrecidas y maltratadas por > los poderes, la mentira y la demagogia. Porque hemos renunciado a los > principios y los valores, de unos y de otros. El Sistema ha naufragado por > culpa del único valor admirado: el dinero......  

 <CONFERENCE Á VILLEPREUX>
CHERS AMIS, CHERS CAMARADES,   
EN ESPAGNE COMME  EN FRANCE... 
NOUS SOMMES ALLES TROP LOIN....
Au cours des dernières décennies, en OCCIDENT, a été imposé, après avoir été patiemment infiltrée, et dans  une quasi totale inconscience,  une idéologie et une façon de  penser étrangères à sa tradition et son histoire.
 LE féminisme
 LE multiculturalisme ou la promiscuité sexuelle, les faces les plus connues des masses de ces politiques progressistes habituelles, a laquelle s'ajoute l'incontournable "Egalité"..
Cependant l'objectif final de ce courant de pensée va très au dela de cet aspect simpliste de la réalité, et superficellement bienveillant. 
L'objectif global étant la destruction totale de notre civilisation européenne - favorisée par l'égoïsme individuel  -  raison unique de leur action philantropique mensongère.


Aujourd'hui, le système a détruit la famille dans notre société.
Il a détruit le pays.
Il a détruit la nation.
Il a créé une société sans âme, sans éthique , sans   esthétique.
une société de plastique, sans valeurs, sans ordre.
avec des avortements gratuits pour tous
avec les gays, pour aggraver la dénatalité,
 et qui a chassé Dieu de nos vies.
sans descendance.
L' OCCIDENT CESSERA D'EXISTER , CAR IL N'Y AURA PLUS DE CULTURE, PLUS DE PASSE HISTORIQUE, PLUS AUCUNE TRACE DE NOTRE CIVILIZATION, DE NOTRE CATHEDRALES.....PLUS RIEN POUR TEMOIGNER....

ALBERTO

martes, 14 de mayo de 2013

Les mystères du « printemps français »


Les mystères du « printemps français »







by lecheminsouslesbuis:
Je pense faire la même chose, mais devant le parti socialiste !!! cher Dominique hoy 21 de mayo, que Dios se apiade de ti y de todos nosotros !!!
la-manif-pour-tous-contre-le-mariage-gay-a-lyon-le-5-mai-2013-10909975zuxxx1Pourquoi les manifestations françaises contre le mariage gay sont-elles aussi importantes et jamais lassées ? Pourquoi sont-elles un phénomène unique en Europe ? Les réponses sont plus complexes que ne le disent les politologues qui manquent de culture historique. Il faut en effet se souvenir que la France a toujours connu une vie politique et intellectuelle particulièrement conflictuelle.
C’est la France qui inventa 1789, la Révolution et la Contre-Révolution, la droite et la gauche, la Terreur et la révolte populaire de la Vendée. C’est elle qui inventa au XIXe siècle le bonapartisme, les différentes sortes de royalisme et de républicanisme, puis, au XXe siècle, le fascisme et l’antifascisme. C’est elle qui inventa, après 1940 le pétainisme et le gaullisme (François Mitterrand était un ancien pétainiste). On ne peut ignorer que cette période s’est conclue par une atroce guerre civile (1943-1944) et une sanglante épuration.
C’est encore la France qui inventa, à la fin de la guerre d’Algérie (1962), une révolte militaire sans précédent opposant gaullistes et antigaullistes (souvent ex-gaullistes) : plusieurs généraux emprisonnés, ainsi que de très nombreux officiers et quantité de civils. Cette même période (1962) a laissé des traces profondes dans les jeunes générations issues des Européens d’Algérie (Pieds Noirs). Par la suite, c’est encore en France que l’on a vu naître, avec le Front national, le premier grand mouvement « populiste » européen contre l’immigration afro-maghrébine voulue par les mondialistes.
Il faut conserver à l’esprit cette longue histoire conflictuelle pour interpréter le « printemps français ». Il faut encore se souvenir que la France est le dernier pays au monde (avec la Corée du Nord) où subsiste un parti communiste contrôlant une organisation syndicale puissante fonctionnant comme une mafia usant de violences. Ce parti communiste est l’allié électoral du parti socialiste au pouvoir. Il faut se souvenir aussi que beaucoup de cadres de l’actuel parti socialiste sont d’anciens trotskistes qui disposent d’une influence considérable dans l’Éducation nationale, la Justice et les médias. Cela signifie qu’à la différence de l’Allemagne par exemple, subsiste toujours en France un potentiel de guerre civile qui n’attend qu’une occasion pour s’éveiller.
Et, justement, à la suite des provocations méprisantes du président Hollande et de son gouvernement, cette affaire du mariage gay est devenue une occasion d’affrontements pacifiques qui a jeté dans les rues des centaines de milliers d’opposants, et notamment de jeunes mères avec leurs enfants. Au début, l’Église catholique a joué son rôle dans cette mobilisation, puis elle s’est officiellement retirée. On peut noter au passage que l’Espagne, pays où l’Église est plus forte qu’en France, le mariage gay a été adopté sans susciter une telle opposition.
À l’origine, on pensait que le projet socialiste de loi sur le mariage gay était l’un de ces attrape-nigauds par lesquels les politiciens amusent la galerie. Et puis on a compris que derrière l’attrape-nigauds s’était glissé l’un de ces projets pervers par lesquels les fanatiques de la déconstruction et de la mondialisation veulent détruire les dernières charpentes qui structurent les société européennes. Il faut rappeler que le mariage n’est pas qu’une question d’amour. Ce n’est pas un simple contrat, c’est une institution en vue des enfants à venir. Il garanti à l’enfant son identité représentée par un vrai père et une vraie mère. C’est ce qu’a voulu annuler la loi Taubira qui remplace le droit des enfants par le droit accordé à des adultes gay de s’offrir des enfants selon les critères de la société de consommation.
Pour toutes ces raisons, le projet de mariage gay a été ressenti comme une atteinte insupportable à l’un des fondements sacrés de notre civilisation. D’où les immenses manifestions populaires des 13 janvier et 24 mars à Paris, puis du 5 mai un peu partout, en attendant celles du 26 mai.
Les manifestants souvent très jeunes ne sont pas homogènes. Pour une part ce sont des bourgeois catho non-violents, issus des JMJ, séduits par le nouveau discours tolérant de l’Église en matière d’amour conjugal. Leurs références sont Gandhi et Martin Luther King… Mais, pour une autre part, ce sont de jeunes identitaires mobilisés par le dynamisme insolent des manifestations. L’avenir dira laquelle des composantes l’emportera sur l’autre par sa vitalité et sa détermination.

lunes, 6 de mayo de 2013

EL MAYO DEL 68, QUE NUNCA SE HA CONTADO.-


El Occidental

El mayo del 68 que nunca se ha contado

La conferencia dada por Don Alberto Torresano, como era de esperar, no defraudó. Los afortunados asistentes a TNT España escucharon con los ojos como platos las vivencias ocurridas en primera persona por Torresano durante aquel mayo del 68 en París.

En el mismo ambiente de siempre, es decir, relajado y cordial, comenzó una charla muy participativa y con interacciones del conferenciante ante los asistentes. Tras un breve apunte que nos situaba en el contexto histórico de aquella primavera de hace ya 45 años (pérdida de colonias francesas y la muerte del Che Guevara entre otras) se situó en la mecha de aquellos disturbios y prolongada huelga general sucedida en la capital francesa.

Tras encender la mecha por parte de los jóvenes estudiantes -como la mayoría de asistentes- que se encontraban en la capital gala, los mismos procedieron a un encierro de 34 días en la universidad parisina de La Sorbona, donde las revueltas entre anarquistas, maoístas y nacionalistas estaban a la orden del día.

Como conclusiones de aquellos sucesos, Torresano saca una conclusión muy certera: La muerte del marxismo en Europa. Ya que tras esos sucesos en los que la izquierda fe protagonista, De Gaulle salió más reforzado que nunca en las siguientes elecciones alcanzando un 60% de votos en el electorado.

La conferencia acabó con un fuerte y cálido aplauso para el conferenciante, que durante algo más de una hora mantuvo boquiabiertos a los asistentes que se congregaron, una vez más, en TNT España.

QUAND LA VERITE N'EST PAS LIBRE,LA VERITE N'EST PAS VRAIE .-


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Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie, disait Jacques Prévert. Et il clignait de l’oeil. Mais notre peuple à qui on a désappris les valeurs essentielles de la vérité et les règles élémentaires de la liberté ne comprend même plus les clins d’oeil et il se laisse hacher menu, chaque matin, dans la machine-à-mentir du Système quand il ne se couche pas à plat ventre, le visage dans la poussière, devant les idoles en matière plastique de Mammon. Que faire alors? interroge l’homme révolté. Et le sage de lui répondre: Traque le mensonge et laisse éclater la vérité sur la place publique! – Fort bien. Seulement, lorsque la vérité a été dite et les mensonges oubliés, il reste encore les menteurs, rétorque l’homme révolté. Mais l’homme sage se tait. Le rebelle, alors, de lui dire: Écrase l’échine des pleutres de tes bottes et marche droit quand tous se couchent! – Excellente idée. Mais la rébellion d’un despérado ne transforme pas pour autant les lâches en héros, ni une société de cloportes en un peuple brave et fier ni une capitulation en victoire, riposte l’homme révolté! Mais le rebelle se tait. Le révolutionnaire, alors, prend la parole: Ne perds pas de temps à traquer le mensonge. Laisse les cloportes pourrir dans les poubelles de leur destin. Crée un ordre hiérarchisé de cadres. Délimite les buts. Mets les idées et les valeurs au-dessus des hommes. Pose les jalons de la nouvelle époque!
Révolution! Le mot est lâché. Il résonne du cliquetis des armes et de l’entrechoc des idées, les idées qui sont au monde ce que la musique est à l’orchestre. Les révolutions, qui sont les forceps de l’histoire, accouchent, elles, les idées. Leur dénouement n’est jamais que l’aboutissement d’une longue période préparatoire, rebelle par nature au dilettantisme. De fait: une révolution ne s’improvise pas. Les révolutionnaires sont des gens sérieux, rigoureux, conséquents et disciplinés. Les charlots finissent vite dans les poubelles! Car une révolution, „il faut la gagner! Une révolution ne se fait qu’une seule fois” prévient Moeller van den Bruck. Le révolutionnaire, préfiguration de l’homme nouveau, a effacé en lui-même tous les stigmates de l’homme ancien. Il réunit la foi du missionnaire, semeur d’idées et le pragmatisme de l’homme d’action, qui les applique. Son parcours est difficile, laborieux, périlleux. Aucune pression ne peut le faire plier, aucune intrigue le diviser, aucun opportunisme ne peut lui faire changer de cap. Pour l’unique raison qu’il ne cesse, un seul instant, de croire à l’unité incorruptible de sa communauté, à la force rédemptrice de ses idées et à leur accomplissement dans la révolution!
Quant à nous, ce n’est ni à Rome, ni à Berlin, et encore moins à Moscou que ce cheminement a commencé, mais sous le soleil torride de l’Algérie enfiévrée et ensanglantée des années 50. C’est en effet dans le chaudron de la passionaria algérienne, rempli à ras bord d’une mixture explosive s’il en fut, brassage innommable d’espérances trahies et de trahisons décorées, de courage inutile et de lâchetés récompensées, de fidélités trompées et d’injustices impunies que devaient poindre les premiers ébats d’un révolte immature, prise au piège de sa passion, si latine et de sa jactance, si méditerranéenne. L’arbre de l’utopie coloniale lui cachait encore toute la forêt de la logique racialiste que ›Terre et Peuple‹ a résumée dans un slogan qui claque aux vents de l’évidence sa vérité tellement simple: À chaque peuple, sa terre! ABC du droit des peuples, ABC du respect envers le peuples, ABC de la paix entre les peuples.
Ces rebelles étaient sans le savoir des révoltés d’arrière-garde qui se battaient pour une cause sans avenir parce qu’il manquait à la revendication du sol la légitimité supérieure: le droit du sang. Et cependant: ces révoltés de l’Algérie française, victorieux sur le terrain mais défaits par la politique, ignoraient encore que ce traumatisme les aiderait à transformer une défaite passagère en victoire intérieure, celle-là capitale pour l’avenir. Les plus intelligents, rescapés du ›Front Nationaliste‹, allaient en effet passer sans transition à une vitesse supérieure de la réflexion. Un manuel de réflexion, Pour une Critique Positive, pose dès 1964 les bases de la théorie et de l’action pré-révolutionnaires. Ce sera le Que faire? des Nationalistes. Une analyse sévère et précise des causes de l’échec algérien, la mise à nu des tares de l’opposition nationale, la dissection du mécanisme des événements et des rouages de la société métamorphose d’un coup les motifs d’une révolte contre un régime en principes d’action contre un Système. C’est le premier cocon révolutionnaire. Dans l’approche qu’elle porte sur les événements, les idées et les hommes, la critique positive applique le paramètre du réalisme biologique entrevu à la dimension du monde blanc, autrement dit de la conscience raciale. Ce nouveau paramètre qui transcende dorénavant toute la démarche critique, bouleverse les frontières nationales arbitraires qu’il replace sur leurs lignes de front naturelles: celles du sang, deuxième cocon révolutionnaire. Le réalisme biologique détient en effet la clé déterminante qui permet de saisir et de comprendre tous les points d’appui idéologiques du puzzle religieux, culturel, politique du Système, ses tenants et aboutissants. La conscience révolutionnaire identitaire européenne vient d’éclore, troisième cocon révolutionnaire. La théorie a désormais trouvé ses assises. Merci Dominique Venner!
Le sacrifice aura été lourd: une défaite, des victimes et des tragédies par milliers, des condamnations, des remises en question et des revirements doctrinaux radicaux. Mais la métamorphose est un succès: les rebelles désordonnés, parfois burlesques d’une Algérie française désormais incompatible avec les nouveaux axiomes, ont mué en révolutionnaires d’avant-garde, en une élite capable de juger et d’expliquer les événements parce que maître d’une doctrine de la connaissance, c’est-à-dire maître d’une vue-du-monde. Et c’est cela, désormais, qui comptera.
C’est à cette époque que beaucoup parmi nous sont entrés dans le combat révolutionnaire, comme d'autres, il faut bien le dire, entrent dans un ordre. La foi en la révolution, la vision d’un monde nouveau, la certitude d’incarner une idée juste et nécessaire devenaient le moteur de tout ce à quoi, désormais, nous aspirions: abattre dès que possible un Système qui condamne l’idéal européen d’un type humain supérieur qui voue les masses ahuries au culte suicidaire du métissage, qui déclare hors-la-loi les valeurs les plus élémentaires de l’esprit européen classique: le culte des valeurs viriles, le courage, le goût du risque, l’esprit de discipline et de maîtrise de soi, la loyauté, la fidélité au serment, la soumission au devoir, la noblesse du travail, le mépris du lucre. Rongée par les métastases du Système l’Europe a dégringolé, en un temps record, les marches de l’Olympe et elle n’en finit plus de végéter dans quelques sous-sols Monoprix de la société marchande, tandis que les grands mythes conducteurs de notre culture s’évanouissent dans la mémoire des nouvelles générations à proportion égale des ahurissements multiformes qui les broient, à l’âge judéo-américain qui a troqué Périclès, Faust ou Mozart contre les pitres shootés du show-busness, les zombies en matière plastique repeints en blanc à la Michael Jackson. Puis, au fil du temps, la notion de Révolution s’est encore métamorphosée dans une idée enchanteresse, un peu comme si Merlin l’avait enfouie dans quelque tréfonds de notre conscience, aussi insaisissable et aussi mystérieuse qu'un archétype, à cheval sur la prise de conscience intolérable d'une réalité humaine, politique, sociale, culturelle de plus en plus abjecte – et une vision du monde qui nous emplit, comme un empire intérieur, nous guide et nous oriente à travers les déchets biologiques d’une société moribonde effondrée au milieu de ses ruines que l’on évalue à leur pesant de surconsumérisme adipeux, d’individualisme termitophile, de couardise épidermique, de soumission mécanique, de bêtise cultivée, à force de pousser les ténèbres dans les catacombes d'une Europe qui s'éloigne à pas de métis de son sang, de son esprit et de ses dieux.
La révolution, ironise Dominique Venner, n’est ni un bal costumé ni un exutoire pour mythomanes. Depuis maintenant un demi-siècle que nous ruminons ce mot, nous avons appris à mesurer l’importance qu’il faut donner aux idées, l’efficacité qu’il faut donner à l’organisation et le sérieux qu’il faut consacrer à la tactique et à la stratégie, toutes choses déjà écrites dans Critique Positive, plus actuelle que jamais depuis que des nationaux de carton à la Poujade ou de plastique à la Le Pen n’ont cessé d’illustrer et de confirmer les tares de ce qu’il faut bien appeler la maladie infantile du nationalisme. Mais Révolution n’est encore que le prénom de la révolution identitaire encore à l’affût de l’étincelle qui fera s’embraser le volcan. L’Action Européenne veut être précisément la synergie des ateliers révolutionnaires pour nous équiper de concepts et d’idées qui sont à la Résistance ce que les munitions sont aux armes, pour mieux organiser les moyens de la Résistance, pour mieux renforcer l’efficacité de cette Résistance. Elle veut rassembler tous ceux qui savent que si la nation s’est transformée en fonds de boutique ou en bazar d’Anatolie, l’âme du peuple, son histoire, sa conscience, sa pensée, continuent de palpiter, de battre, de vivre dans l’âme, dans la conscience et dans la volonté de celles et de ceux qui en sont devenus les gardiens et les éveilleurs!
Nous sommes mes amis les éveilleurs de l’âme de notre race et les gardiens de son sang! A ceux qui l'auraient peut-être oublié, rappelons-le: nous sommes en guerre! Une guerre à mort, la guerre du globalisme contre les Peuples, la guerre de l’arbitraire contre le droit, la guerre du nomadisme contre l'enracinement, la guerre de l'or et de la marchandise contre le Sang et le Sol, la guerre des planétariens contre les identitaires. La même guerre, deux fois millénaire, qui commença entre Athènes et Jérusalem et qui se poursuit avec des moyens autrement efficaces et décuplés entre une Jerusalem washingtonisée et une Athènes élargie au monde blanc tout entier. Une guerre de tous les instants, de tous les lieux, de tous les pays qui soumet nos peuples au harcèlement permanent d'un ennemi pluriforme qui parle toutes les langues et porte toutes les peaux, qui colporte tous les mensonges, même les plus invraisemblables, qui s’adonne à toutes les perfidies, même les plus inimaginables, et qui mène, d'un bout à l'autre du globe, la guerre la plus dangereuse, la plus barbare, la plus totale que de mémoire d’homme on n’ait jamais connue. Une guerre qui laisse abdiquer la raison des plus faibles, fait vaciller leurs consciences, endort leurs instincts, leur fait oublier les racines, empoisonne leurs organismes. Guerre politique par le biais des gouvernements au pouvoir et des partis à la laisse du pouvoir; guerre juridique, par le biais de magistrats métamorphosés en inquisiteurs; guerre répressive par le vote de lois de plus en plus arbitraires; guerre professionnelle, par le biais des dénonciations qui mettent en péril les salaires; guerre publicitaire généralisée qui fait la promotion du métissage à tous les degrés et à tous les endroits, sur l'affiche du métro comme dans la salle d'attente de la gare, dans le catalogue de la Redoute ou le prospectus du supermarché, le commentaire du musée ou la lettre pastorale du village; guerre nutritionnelle et énergétique que mènent des sociétés criminelles à la Monsanto, qui pillent les ressources pour imposer des aliments manipulés; guerre médiatique de la presse écrite, parlée, télévisée; guerre culturelle par le biais du cinéma, du théâtre, de la peinture, de l'architecture ou des arts en général, lesquels ne sont plus valorisés pour leur qualité intrinsèque mais admis ou refusés selon qu'ils sont ou non ›politiquement corrects‹; guerre pédagogique qui soumet les enfants au pilonnage des éducateurs du Système; je vous ferai grâce du sermon du dimanche auquel, vous avez, j’espère, militants identitaires, le privilège insigne d'échapper!
1. La révolution identitaire – son nom l’indique – sera d’abord une révolution du Sang et du Sol. Le Sang est l'alpha de la vie d'un Peuple et de sa culture mais il peut devenu aussi l'omega de sa dégénérescence et de sa mort si le peuple ne respecte plus les lois naturelles de son homogénéité. Le sol est le corps spatial du Sang dont il importe de circonscrire les frontières et d'assurer la protection. L’éthologue de pointe Irenäus Eibl-Eibesfeldt le dit clairement: les ethnies obéissent, pour se développer et pour survivre, à des mécanismes d’auto-protection identitaire et territoriale qui sont le moteur de l’évolution. La révolution identitaire sera une révolution ethnopolitique qui bouleversera les données habituelles de la géopolitique. Car nous sommes conscients d'appartenir au même phylum génétique, quelles que soient ses variantes germaniques, celtiques, grecques, romaines ou slaves. Eibl-Eibesfeldt est là aussi catégorique: la population européenne est encore, aux plan biologique et anthropologique, homogène et parfaitement bien caractérisée.
2. La révolution identitaire sera une révolution religieuse, parce que fidèle à la plus longue mémoire indo-européenne, et culturelle, parce que organique et enracinée par opposition à la civilisation planétaire égalitariste américano-occidentale, civilisation cosmopolite du capitalisme apatride et sauvage, de l’économie et du matérialisme érigés en valeur absolue. Une civilisation qui a décrété, ignominie suprême, par un retournement spectaculaire des valeurs européennes, que le destin des hommes, dorénavant, serait assujeti à celui des marchands!
3. La révolution identitaire sera une révolution écologique qui mettra fin au mythe mortifère de la croissance continue qui fait courir le monde à la catastrophe et qui est, pour reprendre une phrase de Gustave Thibon le propre des chutes plus que des ascensions. Favorable à la théorie de la décroissance, elle s’emploiera à mettre un frein radical aussi bien à la surconsommation absurde qu’au néo-barbarisme de l’exploitation inconsidérée qui saccagent et polluent l’environnement, épuisent les ressources, menacent la santé. L’environnement n’est pas seulement un espace de vie, l’environnement donne un sens à notre vie. Il est à notre corps, à notre esprit et à notre âme ce que sont les arbres pour la forêt.
4. La révolution identitaire sera une révolution économique: nous sommes tous conscients que le capitalisme apatride et marchand est une des têtes du Mal absolu. Il faut trancher impérativement cette tête monstrueuse si l’on veut rendre justice aux hommes et à la terre. Nous déclarons la guerre à l'évangile du Profit et nous condamnons le veau d'Or à l'abattage. Le socialisme „qui est pour nous l'enracinement, la hiérarchie, l'organisation“ commence, là où finit le marxisme, constatait Moeller van den Bruck. Pour ajouter qu’il „ne peut être compris qu’en se plaçant à un point de vue juif. Ce n’est pas par hasard que tous les traits de Marx sont mosaiques, macchabéiques, talmudiques“. Le libéralisme qui „a miné les civilisations, détruit les religions, ruiné des patries“ a pris la relève du marxisme. Le cosmopolitisme continue l'internationale, les technocrates ont pris la place des bureaucrates et ce sont, encore et toujours, les mêmes lobbies macchabéiques qui continuent d’exploiter la planète et d’assujetir les peuples. La révolution identitaire saura s’inspirer du socialisme français dans la tradition de Proudhon et de Sorel et du socialisme allemand organique. Ce socialisme identitaire, sera, mes amis, le principe du nouvel Empire européen, fondé sur une définition de l’homme dans laquelle l’éthique de l’honneur, le courage, l’énergie, la loyauté, le civisme retrouveront les rôles naturels qu’ils ont perdus. Le socialisme identitaire, au service exclusif de la Communauté du Peuple, sera consubstanciel de l'économie organique, elle-même conçue comme un organisme vivant et hiérarchisé, soumis à la volonté du Politique. Voilà pourquoi notre révolution sera une révolution ethno-socialiste! C’est à Pierre Vial que nous devons cette définion.
Je décèle dans l’immédiat 3 priorités majeures:
1. La création d’une Académie Identitaire.
2. La coordination d’actions communes dans tous les pays où notre mouvance a pris pied. Eugène Krampon propose aussi la création d’un Komintern identitaire.
3. Pour être opératifs demain, il est impératif que les Lois du nouvel État soient déjà formulées. Des spécialistes du Droit Constitutionnel peuvent déjà formuler les axiomes et les lois du nouveau Droit identitaire. Y compris les chefs d’accusation qui permettraient d’assigner devant les nouveaux tribunaux les apprentis sorciers du métissage organisé.
Sachons être donc la minorité agissante qui a compris, comme le disait Maurice Bardèche, que „cette tâche immense nécessite un vaste outil de travail de préparation et de formation“, qui a su forger une conscience révolutionnaire, qui sait que „rien ne sera fait tant que les germes du régime ne seront pas extirpés jusqu’à la dernière racine“, tant que l’on n’aura pas expliqué „au peuple combien on l’a trompé“, et comment on le mène sur le bûcher de son éradication raciale; la minorité agissante „pénétrée d’une nouvelle conception du monde“, maîtresse d’une doctrine claire qui réussit à convaincre les plus incrédules par „sa mystique, son exemple, sa sincérité“, qui enseigne „un ordre politique fondé sur la hiérarchie du mérite et de la valeur et qui apporte une solution universelle aux problèmes posés à l’homme par la révolution technique“. (Critique positive) Devenons pour cela les nouveaux corps francs de la Révolution, soyons les éveilleurs de notre peuple, forgé par le même sang, soudé dans la même volonté, uni autour du même destin! Le défi est immense, certes, à la limite de la raison, mais qu’importe, mes amis, car c’est de cette folie que la sagesse accouche, c’est de cette volonté que la vie se garde et c’est de ce désespoir que rejaillit l’espérance!
À condition de le savoir, à condition d’y croire, à condition de le vouloir.
Révolution! Le mot est lâché. Il résonne du cliquetis des armes et de l’entrechoc des idées, les idées qui sont au monde ce que la musique est à l’orchestre. Les révolutions, qui sont les forceps de l’histoire, accouchent, elles, les idées. Leur dénouement n’est jamais que l’aboutissement d’une longue période préparatoire, rebelle par nature au dilettantisme. De fait: une révolution ne s’improvise pas. Les révolutionnaires sont des gens sérieux, rigoureux, conséquents et disciplinés. Les charlots finissent vite dans les poubelles! Car une révolution, „il faut la gagner! Une révolution ne se fait qu’une seule fois” prévient Moeller van den Bruck. Le révolutionnaire, préfiguration de l’homme nouveau, a effacé en lui-même tous les stigmates de l’homme ancien. Il réunit la foi du missionnaire, semeur d’idées et le pragmatisme de l’homme d’action, qui les applique. Son parcours est difficile, laborieux, périlleux. Aucune pression ne peut le faire plier, aucune intrigue le diviser, aucun opportunisme ne peut lui faire changer de cap. Pour l’unique raison qu’il ne cesse, un seul instant, de croire à l’unité incorruptible de sa communauté, à la force rédemptrice de ses idées et à leur accomplissement dans la révolution!

Quant à nous, ce n’est ni à Rome, ni à Berlin, et encore moins à Moscou que ce cheminement a commencé, mais sous le soleil torride de l’Algérie enfiévrée et ensanglantée des années 50. C’est en effet dans le chaudron de la passionaria algérienne, rempli à ras bord d’une mixture explosive s’il en fut, brassage innommable d’espérances trahies et de trahisons décorées, de courage inutile et de lâchetés récompensées, de fidélités trompées et d’injustices impunies que devaient poindre les premiers ébats d’un révolte immature, prise au piège de sa passion, si latine et de sa jactance, si méditerranéenne. L’arbre de l’utopie coloniale lui cachait encore toute la forêt de la logique racialiste que ›Terre et Peuple‹ a résumée dans un slogan qui claque aux vents de l’évidence sa vérité tellement simple: À chaque peuple, sa terre! ABC du droit des peuples, ABC du respect envers le peuples, ABC de la paix entre les peuples.
Ces rebelles étaient sans le savoir des révoltés d’arrière-garde qui se battaient pour une cause sans avenir parce qu’il manquait à la revendication du sol la légitimité supérieure: le droit du sang. Et cependant: ces révoltés de l’Algérie française, victorieux sur le terrain mais défaits par la politique, ignoraient encore que ce traumatisme les aiderait à transformer une défaite passagère en victoire intérieure, celle-là capitale pour l’avenir. Les plus intelligents, rescapés du ›Front Nationaliste‹, allaient en effet passer sans transition à une vitesse supérieure de la réflexion. Un manuel de réflexion, Pour une Critique Positive, pose dès 1964 les bases de la théorie et de l’action pré-révolutionnaires. Ce sera le Que faire? des Nationalistes. Une analyse sévère et précise des causes de l’échec algérien, la mise à nu des tares de l’opposition nationale, la dissection du mécanisme des événements et des rouages de la société métamorphose d’un coup les motifs d’une révolte contre un régime en principes d’action contre un Système. C’est le premier cocon révolutionnaire. Dans l’approche qu’elle porte sur les événements, les idées et les hommes, la critique positive applique le paramètre du réalisme biologique entrevu à la dimension du monde blanc, autrement dit de la conscience raciale. Ce nouveau paramètre qui transcende dorénavant toute la démarche critique, bouleverse les frontières nationales arbitraires qu’il replace sur leurs lignes de front naturelles: celles du sang, deuxième cocon révolutionnaire. Le réalisme biologique détient en effet la clé déterminante qui permet de saisir et de comprendre tous les points d’appui idéologiques du puzzle religieux, culturel, politique du Système, ses tenants et aboutissants. La conscience révolutionnaire identitaire européenne vient d’éclore, troisième cocon révolutionnaire. La théorie a désormais trouvé ses assises. Merci Dominique Venner!
Le sacrifice aura été lourd: une défaite, des victimes et des tragédies par milliers, des condamnations, des remises en question et des revirements doctrinaux radicaux. Mais la métamorphose est un succès: les rebelles désordonnés, parfois burlesques d’une Algérie française désormais incompatible avec les nouveaux axiomes, ont mué en révolutionnaires d’avant-garde, en une élite capable de juger et d’expliquer les événements parce que maître d’une doctrine de la connaissance, c’est-à-dire maître d’une vue-du-monde. Et c’est cela, désormais, qui comptera.
C’est à cette époque que beaucoup parmi nous sont entrés dans le combat révolutionnaire, comme d'autres, il faut bien le dire, entrent dans un ordre. La foi en la révolution, la vision d’un monde nouveau, la certitude d’incarner une idée juste et nécessaire devenaient le moteur de tout ce à quoi, désormais, nous aspirions: abattre dès que possible un Système qui condamne l’idéal européen d’un type humain supérieur qui voue les masses ahuries au culte suicidaire du métissage, qui déclare hors-la-loi les valeurs les plus élémentaires de l’esprit européen classique: le culte des valeurs viriles, le courage, le goût du risque, l’esprit de discipline et de maîtrise de soi, la loyauté, la fidélité au serment, la soumission au devoir, la noblesse du travail, le mépris du lucre. Rongée par les métastases du Système l’Europe a dégringolé, en un temps record, les marches de l’Olympe et elle n’en finit plus de végéter dans quelques sous-sols Monoprix de la société marchande, tandis que les grands mythes conducteurs de notre culture s’évanouissent dans la mémoire des nouvelles générations à proportion égale des ahurissements multiformes qui les broient, à l’âge judéo-américain qui a troqué Périclès, Faust ou Mozart contre les pitres shootés du show-busness, les zombies en matière plastique repeints en blanc à la Michael Jackson. Puis, au fil du temps, la notion de Révolution s’est encore métamorphosée dans une idée enchanteresse, un peu comme si Merlin l’avait enfouie dans quelque tréfonds de notre conscience, aussi insaisissable et aussi mystérieuse qu'un archétype, à cheval sur la prise de conscience intolérable d'une réalité humaine, politique, sociale, culturelle de plus en plus abjecte – et une vision du monde qui nous emplit, comme un empire intérieur, nous guide et nous oriente à travers les déchets biologiques d’une société moribonde effondrée au milieu de ses ruines que l’on évalue à leur pesant de surconsumérisme adipeux, d’individualisme termitophile, de couardise épidermique, de soumission mécanique, de bêtise cultivée, à force de pousser les ténèbres dans les catacombes d'une Europe qui s'éloigne à pas de métis de son sang, de son esprit et de ses dieux.
La révolution, ironise Dominique Venner, n’est ni un bal costumé ni un exutoire pour mythomanes. Depuis maintenant un demi-siècle que nous ruminons ce mot, nous avons appris à mesurer l’importance qu’il faut donner aux idées, l’efficacité qu’il faut donner à l’organisation et le sérieux qu’il faut consacrer à la tactique et à la stratégie, toutes choses déjà écrites dans Critique Positive, plus actuelle que jamais depuis que des nationaux de carton à la Poujade ou de plastique à la Le Pen n’ont cessé d’illustrer et de confirmer les tares de ce qu’il faut bien appeler la maladie infantile du nationalisme. Mais Révolution n’est encore que le prénom de la révolution identitaire encore à l’affût de l’étincelle qui fera s’embraser le volcan. L’Action Européenne veut être précisément la synergie des ateliers révolutionnaires pour nous équiper de concepts et d’idées qui sont à la Résistance ce que les munitions sont aux armes, pour mieux organiser les moyens de la Résistance, pour mieux renforcer l’efficacité de cette Résistance. Elle veut rassembler tous ceux qui savent que si la nation s’est transformée en fonds de boutique ou en bazar d’Anatolie, l’âme du peuple, son histoire, sa conscience, sa pensée, continuent de palpiter, de battre, de vivre dans l’âme, dans la conscience et dans la volonté de celles et de ceux qui en sont devenus les gardiens et les éveilleurs!
Nous sommes mes amis les éveilleurs de l’âme de notre race et les gardiens de son sang! A ceux qui l'auraient peut-être oublié, rappelons-le: nous sommes en guerre! Une guerre à mort, la guerre du globalisme contre les Peuples, la guerre de l’arbitraire contre le droit, la guerre du nomadisme contre l'enracinement, la guerre de l'or et de la marchandise contre le Sang et le Sol, la guerre des planétariens contre les identitaires. La même guerre, deux fois millénaire, qui commença entre Athènes et Jérusalem et qui se poursuit avec des moyens autrement efficaces et décuplés entre une Jerusalem washingtonisée et une Athènes élargie au monde blanc tout entier. Une guerre de tous les instants, de tous les lieux, de tous les pays qui soumet nos peuples au harcèlement permanent d'un ennemi pluriforme qui parle toutes les langues et porte toutes les peaux, qui colporte tous les mensonges, même les plus invraisemblables, qui s’adonne à toutes les perfidies, même les plus inimaginables, et qui mène, d'un bout à l'autre du globe, la guerre la plus dangereuse, la plus barbare, la plus totale que de mémoire d’homme on n’ait jamais connue. Une guerre qui laisse abdiquer la raison des plus faibles, fait vaciller leurs consciences, endort leurs instincts, leur fait oublier les racines, empoisonne leurs organismes. Guerre politique par le biais des gouvernements au pouvoir et des partis à la laisse du pouvoir; guerre juridique, par le biais de magistrats métamorphosés en inquisiteurs; guerre répressive par le vote de lois de plus en plus arbitraires; guerre professionnelle, par le biais des dénonciations qui mettent en péril les salaires; guerre publicitaire généralisée qui fait la promotion du métissage à tous les degrés et à tous les endroits, sur l'affiche du métro comme dans la salle d'attente de la gare, dans le catalogue de la Redoute ou le prospectus du supermarché, le commentaire du musée ou la lettre pastorale du village; guerre nutritionnelle et énergétique que mènent des sociétés criminelles à la Monsanto, qui pillent les ressources pour imposer des aliments manipulés; guerre médiatique de la presse écrite, parlée, télévisée; guerre culturelle par le biais du cinéma, du théâtre, de la peinture, de l'architecture ou des arts en général, lesquels ne sont plus valorisés pour leur qualité intrinsèque mais admis ou refusés selon qu'ils sont ou non ›politiquement corrects‹; guerre pédagogique qui soumet les enfants au pilonnage des éducateurs du Système; je vous ferai grâce du sermon du dimanche auquel, vous avez, j’espère, militants identitaires, le privilège insigne d'échapper!
1. La révolution identitaire – son nom l’indique – sera d’abord une révolution du Sang et du Sol. Le Sang est l'alpha de la vie d'un Peuple et de sa culture mais il peut devenu aussi l'omega de sa dégénérescence et de sa mort si le peuple ne respecte plus les lois naturelles de son homogénéité. Le sol est le corps spatial du Sang dont il importe de circonscrire les frontières et d'assurer la protection. L’éthologue de pointe Irenäus Eibl-Eibesfeldt le dit clairement: les ethnies obéissent, pour se développer et pour survivre, à des mécanismes d’auto-protection identitaire et territoriale qui sont le moteur de l’évolution. La révolution identitaire sera une révolution ethnopolitique qui bouleversera les données habituelles de la géopolitique. Car nous sommes conscients d'appartenir au même phylum génétique, quelles que soient ses variantes germaniques, celtiques, grecques, romaines ou slaves. Eibl-Eibesfeldt est là aussi catégorique: la population européenne est encore, aux plan biologique et anthropologique, homogène et parfaitement bien caractérisée.
2. La révolution identitaire sera une révolution religieuse, parce que fidèle à la plus longue mémoire indo-européenne, et culturelle, parce que organique et enracinée par opposition à la civilisation planétaire égalitariste américano-occidentale, civilisation cosmopolite du capitalisme apatride et sauvage, de l’économie et du matérialisme érigés en valeur absolue. Une civilisation qui a décrété, ignominie suprême, par un retournement spectaculaire des valeurs européennes, que le destin des hommes, dorénavant, serait assujeti à celui des marchands!
3. La révolution identitaire sera une révolution écologique qui mettra fin au mythe mortifère de la croissance continue qui fait courir le monde à la catastrophe et qui est, pour reprendre une phrase de Gustave Thibon le propre des chutes plus que des ascensions. Favorable à la théorie de la décroissance, elle s’emploiera à mettre un frein radical aussi bien à la surconsommation absurde qu’au néo-barbarisme de l’exploitation inconsidérée qui saccagent et polluent l’environnement, épuisent les ressources, menacent la santé. L’environnement n’est pas seulement un espace de vie, l’environnement donne un sens à notre vie. Il est à notre corps, à notre esprit et à notre âme ce que sont les arbres pour la forêt.
4. La révolution identitaire sera une révolution économique: nous sommes tous conscients que le capitalisme apatride et marchand est une des têtes du Mal absolu. Il faut trancher impérativement cette tête monstrueuse si l’on veut rendre justice aux hommes et à la terre. Nous déclarons la guerre à l'évangile du Profit et nous condamnons le veau d'Or à l'abattage. Le socialisme „qui est pour nous l'enracinement, la hiérarchie, l'organisation“ commence, là où finit le marxisme, constatait Moeller van den Bruck. Pour ajouter qu’il „ne peut être compris qu’en se plaçant à un point de vue juif. Ce n’est pas par hasard que tous les traits de Marx sont mosaiques, macchabéiques, talmudiques“. Le libéralisme qui „a miné les civilisations, détruit les religions, ruiné des patries“ a pris la relève du marxisme. Le cosmopolitisme continue l'internationale, les technocrates ont pris la place des bureaucrates et ce sont, encore et toujours, les mêmes lobbies macchabéiques qui continuent d’exploiter la planète et d’assujetir les peuples. La révolution identitaire saura s’inspirer du socialisme français dans la tradition de Proudhon et de Sorel et du socialisme allemand organique. Ce socialisme identitaire, sera, mes amis, le principe du nouvel Empire européen, fondé sur une définition de l’homme dans laquelle l’éthique de l’honneur, le courage, l’énergie, la loyauté, le civisme retrouveront les rôles naturels qu’ils ont perdus. Le socialisme identitaire, au service exclusif de la Communauté du Peuple, sera consubstanciel de l'économie organique, elle-même conçue comme un organisme vivant et hiérarchisé, soumis à la volonté du Politique. Voilà pourquoi notre révolution sera une révolution ethno-socialiste! C’est à Pierre Vial que nous devons cette définion.
Je décèle dans l’immédiat 3 priorités majeures:
1. La création d’une Académie Identitaire.
2. La coordination d’actions communes dans tous les pays où notre mouvance a pris pied. Eugène Krampon propose aussi la création d’un Komintern identitaire.
3. Pour être opératifs demain, il est impératif que les Lois du nouvel État soient déjà formulées. Des spécialistes du Droit Constitutionnel peuvent déjà formuler les axiomes et les lois du nouveau Droit identitaire. Y compris les chefs d’accusation qui permettraient d’assigner devant les nouveaux tribunaux les apprentis sorciers du métissage organisé.
Sachons être donc la minorité agissante qui a compris, comme le disait Maurice Bardèche, que „cette tâche immense nécessite un vaste outil de travail de préparation et de formation“, qui a su forger une conscience révolutionnaire, qui sait que „rien ne sera fait tant que les germes du régime ne seront pas extirpés jusqu’à la dernière racine“, tant que l’on n’aura pas expliqué „au peuple combien on l’a trompé“, et comment on le mène sur le bûcher de son éradication raciale; la minorité agissante „pénétrée d’une nouvelle conception du monde“, maîtresse d’une doctrine claire qui réussit à convaincre les plus incrédules par „sa mystique, son exemple, sa sincérité“, qui enseigne „un ordre politique fondé sur la hiérarchie du mérite et de la valeur et qui apporte une solution universelle aux problèmes posés à l’homme par la révolution technique“. (Critique positive) Devenons pour cela les nouveaux corps francs de la Révolution, soyons les éveilleurs de notre peuple, forgé par le même sang, soudé dans la même volonté, uni autour du même destin! Le défi est immense, certes, à la limite de la raison, mais qu’importe, mes amis, car c’est de cette folie que la sagesse accouche, c’est de cette volonté que la vie se garde et c’est de ce désespoir que rejaillit l’espérance!
À condition de le savoir, à condition d’y croire, à condition de le vouloir.
Aussi: debout mes frères,
il faut agir, aujourd’hui si nous voulons,
demain, la victoire de la Reconquista!
Pierre Krebs
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